NPoW : Le trophée Suchet (partie 3).

Dimanche matin et toute dernière partie de cette Campagne et ce sera avec Pépé et ses Wurtembourgeois 1814. Jouer avec notre ami Pépé est toujours gage de partie serrée et de bonne dose de rigolade.

La particularité de son armée, c'est la grosse proportion de cavalerie qu'il a choisie (8 régiments).

Le terrain est un quasi miroir, un village et une colline de chaque côté et sans objectif central, quelques champs et c'est à peu près tout. Pour moi qui ait une initiative élevée, il va me falloir prendre des risques pour aller conquérir mes objectifs en territoire ennemi sans céder sur mon axe défensif. Les deux armées sont déployées sous leurs bases de mouvements cachés.

Rapidement, 3 de mes divisions dont les deux divisions de la Garde sont découvertes ...

 Je découvre à mon tour deux divisions de cavalerie dont, à coup sûr, l'objectif est de m'agresser au plus vite et tenter de prendre ma ligne de communication.

La division d'infanterie du général Rivaud s'est placée devant celle-ci sur les hauteurs qu'il doit, cette fois encore, défendre au mieux.

Sur mon aile gauche, les cuirassiers de d'Hautpoul et l'infanterie de d'Erlon font face aux Wurtembourgeois qui occupent plaine et hauteurs où l'infanterie s'est déjà placée en carré.

Une division de cavalerie ennemie, très agressive, tente de déborder la colline, la menace se précise alors qu'un régiment est passé en carré pour couvrir le flanc de la division française.

Pour tenter de contrer la cavalerie du Wurtemberg, le carré s'est positionné dans la plaine et un second régiment dévale la colline en colonne d'assaut pour attaquer les flancs de la cavalerie. Malheureusement pour moi, Pépé réussit son test de moral et la cavalerie fait face à la menace .. ce sera ainsi toute la partie, 5 attaques de flanc sur ses unités et presque toutes sauvegardées au moral (en fait, 4 sur 5) .... c'est le mien de moral qui en prend un coup .... au lieu de ralentir, voire stopper son attaque, partout je suis contré et forcé à me battre en perdant l'avantage de l'attaque .... c'est rageant ...

 Par contrecoup, mon infanterie est, à son tour, débordée alors qu'une autre unité de cavalerie Wurtembourgeoise, montée sur la colline, menace le reste de la division française. Cette cavalerie sera à son tour chargée de flanc par le carré qui changera de formation avant son assaut, cette fois encore la cavalerie fera face.

Sur l'autre aile, c'est un statut quo, mes attaques s'enrayent sur ses régiments placés en position défensive....

Au centre, les grenadiers à cheval ont bousculé  quelques régiments Wurtembourgeois mais ce ne sont que quelques maigres succès, bien insuffisants pour être vraiment significatifs.

La fin de la partie s'annonce, je n'ai pu prendre aucun des objectifs assignés, ni la colline, ni le village, l'un et l'autre trop fortement défendus par des divisons que je n'arriverai pas à bousculer. Pire, la colline que je devais défendre est contestée et ma ligne de communication est prise. Déjà, aux objectifs, le différentiel est largement en faveur de Pépé, quant aux pertes, là aussi, je suis perdant et c'est sur un logique 9pts à 1 que je perds cette rencontre.

Au final, sur ce troisième tour et 6 "batailles", les Français et Alliés s'imposent de justesse, 31pts à 29 ce qui donne comme résultat final en 20 affrontements : Français et Alliés 108pts et Coalisés 102pts.

Personnellement, je n'ai rapporté à mon "camp" que 12pts, ce qui n'est guère brillant mais, bon, c'est toujours 12pts quand on voit qu'à l'arrivée, seuls 6 petits pts nous séparent.

Merci à nos amis de la Commanderie pour ce sympathique "tournoi" et grosse pensée à deux amis absents pour raison de santé : Didier et Yoyo, remettez-vous au plus vite.

Pour finir, nous sommes tous repartis les bras chargés de cadeaux dont une magnifique figurine AB de général de cuirassiers, figurine que j'ai pris un vif plaisir à peindre, merci encore 😘

Etienne Marie Antoine Champion de Nansouty, général de cuirassiers.